Pour cette dernière représentation, Thierry Hassler, à l’orgue, et le chœur grégorien de l’Arow, sous la direction de Jean-Louis Schaller, ont offert à un public fourni et enchanté un moment de qualité : une alternance de chants grégoriens, d’improvisations et de pièces jouées, ne reculant devant aucune difficulté. Thierry Hassler, organiste et président de ce festival a longuement été félicité et remercié.

Pour faire perdurer ce festival et continuer à mettre en valeur l’orgue, Thierry Hassler privilégie la richesse, mais aussi la fréquence des spectacles proposés. Deux événements à venir : une représentation du Chœur d’Hommes 1856 de Molsheim ou encore Cécile Corbel. « Le danger, c’est l’essoufflement. Lorsque nous invitons de telles personnalités, nous pouvons anticiper un bon remplissage de l’église. La couverture médiatique de musiciens connus est importante et les réseaux sociaux aident à une bonne diffusion », déclare-t-il.

L’orgue a bénéficié en 2003 d’une rénovation « expresse », due à un soutien sans faille de personnalités « alsaciennes de Paris », Alain Ferry, Catherine Trautmann ou encore Daniel Roth, mais aussi à l’engagement d’une équipe paroissiale investie, à l’initiative de Guy Vaney au début de cette aventure. Enfin, le statut d’association reconnue d’utilité publique de l’Arow apporte une aide précieuse.

Thierry Hassler met donc un point d’honneur à mettre en valeur cet instrument. Hormis un démarrage difficile, dû à la canicule de 2003, qui avait asséché le mécanisme, il estime « qu’au fil des années, il s’est bonifié. Il joue de mieux en mieux. D’ailleurs, je n’hésite pas, en plus de l’entretien annuel par un facteur d’orgue, à lui apporter personnellement quelques réglages, comme une voiture de collection dont on soulèverait volontiers le capot. »

DNA-SB   29/08/2017

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